Daniel Hétu, 69 ans, a jugé bon de garder le silence lorsque la juge Marie-Chantal Doucet lui a demandé s’il avait quelque chose à dire à ses victimes présentent dans la salle de comparution avant de prononcer une sentence de 10 ans de détention envers l’abuseur sexuel.
Faisant face à des chefs d’accusation pour des crimes à caractère sexuel sur une fillette et à des chefs d’abus physique sur d’autres enfants, Daniel Hétu a fait trois victimes entre 2019 et 2021. Bien qu’une interdiction de publication a été prononcée afin de protéger l’identité des victimes, il est possible de dire que les faits pour lesquels le résident de Beauharnois s’est fait arrêter ont pris fin uniquement lors de son arrestation.
Puisque dans un premier temps, celui qui a confié sa défense à Me Marie-Christine Latour a plaidé non coupable, un procès a eu lieu. Celui-ci s’est déroulé en décembre 2023 et la juge Doucet a fait connaitre son jugement en février 2024. Déclaré coupable, Daniel Hétu a vu les juristes impliqués dans le dossier présenter une suggestion commune à la Cour. Il est question d’une peine de 10 ans d’incarcération.
La juge semblait étonnée
Préférant garder le silence plutôt que de démontrer des remords en présentant des excuses, Daniel Hétu a vu la juge Doucet le qualifier de danger pour la société.
En plus de sa sentence de 10 ans dans un pénitencier, Daniel Hétu voit son nom figuré au Registre des délinquants sexuels à perpétuité. De plus, à sa sortie de détention, il lui est formellement interdit de se trouver en présence de personnes mineures pour les 10 années suivantes et il lui est également interdit de posséder des armes.
La poursuite dans ce dossier était assurée par Me Mylène Brown
