Difficile à croire, mais la Basilique-Cathédrale Sainte-Cécille a été sauvagement vandalisée le mardi 27 juin. Un geste gratuit qui se répète trop souvent.
C’est le responsable à l’entretien qui s’est aperçu de la situation et qui a contacté les policiers. Comme l’explique André Proulx, il est question de plusieurs actes de vandalisme. « La ou les personnes ont arraché des troncs pour recueillir des offrandes. Cependant, ils n’ont pas réussi à les ouvrir. Des serrures ont aussi été brisées, des portes forcées, dont celles qui mènent à la crypte », explique M. Daoust.
Parmi les objets volés, il est question de reliquaires. Au sens originel du mot, un reliquaire contient les reliques d’un saint.
Ce n’est pas la première fois que quelqu’un s’infiltre dans ce lieu de culte. D’ailleurs, il y a à peine 6 mois, la Basilique-Cathédrale Sainte-Cécile recevait la visite de vandales. « Il y a des choses irremplaçables ici, explique M. Daoust. Je vais donner comme exemple la dernière fois. Il y a des serrures qui ont été brisées. Or, ce type de serrure n’existe plus. Le serrurier a dû machiner la pièce. »
Coup de hache
Contacté afin de connaitre ses impressions, l’Abbé Normand Bergeron, curé à la Basilique-Cathédrale Sainte-Cécile indique être consterné, mais refuse de se laisser aller à faire des associations. « C’est triste. Il faut prendre soin des monuments collectifs comme la Basilique-Cathédrale. Il y a quelques mois, quelqu’un a donné un coup de hache dans une porte de bronze. Juste effectuer la réparation coûte plus de 35 000 $. Lorsque nous réparons quelque chose, il y a autre chose qui est brisé. »
Les personnes qui disposent d’informations en lien avec l’affaire, sont invitées à communiquer avec la Sûreté-du-Québec.