Éric Roy, un résident de Beauharnois, a été formellement accusé au palais de justice de Valleyfield de possession de pornographie juvénile le mardi 11 avril.
La comparution de l’homme né en 1968 donc âgé de 55 ans fait suite à son arrestation lors d’une perquisition effectuée par les policiers du Service de police de Châteauguay tôt dans la matinée. Sur place, les policiers ont retrouvé un fichier contenant de la pornographie juvénile et procédé à la saisie de matériel informatique qui sera analysé.
Lors de sa comparution, Éric Roy ne connaissait pas le nom de son avocate. « Elle s’appelle Marie quelque chose », a déclaré l’accusé au juge Joey Dubois lorsque ce dernier lui a demandé quel était le nom de l’avocat qu’il avait consulté.
La couronne ne s’est pas opposée à la remise en liberté d’Éric Roy. Mais, plusieurs conditions ont été ordonnées.
Ainsi, Éric Roy ne peut se trouver en présence de personne mineur à l’exception des lieux publics, il lui est interdit d’utiliser les réseaux sociaux et même internet. D’ailleurs, il a l’obligation de fournir la preuve qu’il a mis fin à son abonnement à internet auprès de son fournisseur de service.
Également, le juge a interdit à Éric Roy de se trouver dans un parc public ou une zone publique où l’on peut se baigner s’il y a des personnes âgées de moins de seize ans ou s’il est raisonnable de s’attendre à ce qu’il y en ait, une garderie, un terrain d’école, un terrain de jeu ou un centre communautaire.
L’accusé a également accepté un engagement de 1000 $ sans dépôt.
La cause revient devant le juge le 14 juin prochain. Le Directeur des poursuites criminelles et pénales est représenté par Me Kim Émond.