L’auteur de la prise d’otage à l’hôpital pour une évaluation psychiatrique | VIVA MÉDIA Skip to main content

Quatre employés de la caisse Desjardins Notre-Dame de Bellerive de Salaberry-de-Valleyfield ont été pris en otage le vendredi 8 mars.

Pour une raison encore inconnue, un homme dans la cinquantaine, armé d’une arbalète, s’est présenté à l’institution financière, située sur la rue Alexandre à Salaberry-de-Valleyfield.

Rapidement, les policiers ont été avisés puisqu’un appel a été effectué au moyen d’un bouton d’alarme. En quelques minutes, les policiers sont arrivés sur place et un imposant périmètre de sécurité a été érigé.

Selon une source, les policiers sur place auraient reçu l’autorisation d’utiliser leur arme à feu si la sécurité des otages était en danger ou si l’homme s’était fait menaçant envers les policiers.

Environ deux heures après le début de l’événement, le Groupe tactique d’intervention de la Sûreté du Québec a été demandé afin d’intervenir si la situation le nécessitait.

La Sûreté du Québec confirme que la communication avec l’homme a été établie rapidement. D’ailleurs, un agent négociateur a été demandé afin de mettre un terme à la situation.

« Vers 20 h 30, l’individu a accepté de libérer un otage, fait savoir Stéphane Tremblay, porte-parole à la Sûreté du Québec. Par la suite, les discussions se sont poursuivies pacifiquement et à 22 h, les trois autres otages ont été libérés. »

Les victimes n’ont subi aucune blessure physique pendant l’événement. Dès qu’ils ont pu sortir de l’endroit d’où ils étaient retenus contre leur gré, ils ont été amenés en sécurité afin d’être rencontrés par les enquêteurs sur place.

Malgré la libération des otages, l’homme a refusé de se rendre aux policiers. Ce n’est que vers 1 h 30, soit après neuf heures de siège que le forcené a accepté de collaborer.

« L’individu a été transféré vers un centre hospitalier afin de recevoir des soins. Il pourrait être accusé de séquestration et de possession d’arme », indique M. Tremblay.

Steve Sauvé

Journaliste

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