Une pépinière campivalensienne | VIVA MÉDIA Skip to main content

La Ville de Salaberry-de-Valleyfield a profité du Jour de la Terre pour annoncer la création de sa propre pépinière municipale.

Crédit photo : Ville de Salaberry-de-Valleyfield

Cette pépinière lui permettra d’avoir à sa disponibilité des plantes indigènes, originaires d’ici, et les intégrer dans ses aménagements paysagers. La démarche vise à transformer rapidement, à moindre coût, les lieux de verdure en espaces utiles à l’écosystème pour tisser le filet de biodiversité campivalensien.

 

La disponibilité des végétaux indigènes est un véritable enjeu, alors que les espaces verts à aménager sont de plus en plus nombreux. La pépinière municipale permettra à l’équipe d’horticulture d’être de plus en plus autonome et de réduire sa dépendance. L’espace se veut aussi un lieu de partage puisque les organismes en environnement pourront y entreposer leurs végétaux et même s’y servir.

 

Des talles de plantes indigènes qui se multiplieront sur place, autour du plant mère, ont été créées par l’équipe d’horticulture. À partir de cet espace, il sera possible de réaliser des cueillettes respectueuses pour produire les végétaux qui seront utilisés dans les futurs aménagements paysagers de la ville. Soulignons qu’il s’agit d’une pépinière extérieure. De plus, la gestion du site sera écoresponsable et autosuffisante puisque l’arrosage utilisera de l’eau non-traitée et que tout l’équipement nécessaire sera sur place, comme le compost.

 

Marie-Lou Lacasse, conseillère en environnement pour la Ville, invite les citoyens à miser sur les plantes indigènes dans leurs plates-bandes : « Même le plus petit bout de terre peut devenir une zone de biodiversité et faire une différence dans la construction du filet de biodiversité collectif, si indispensable à notre qualité de vie. J’invite nos citoyens à visiter le site Web de la Ville sur lequel nous donnons de nombreux conseils pour améliorer individuellement notre contribution à notre nature urbaine. On y trouve des fiches présentant certaines plantes indigènes et de nouvelles fiches seront prochainement en ligne. »

 

Notons que les plantes originaires de chez nous, dites indigènes, sont naturellement présentes et donc adaptées au climat local et aux conditions du sol. Elles sont plus résilientes que les autres : elles nécessitent moins d’eau, moins de fertilisation et évitent l’usage de pesticides. Elles procurent de multiples avantages aux humains, à la faune et aux pollinisateurs qui nous sont si indispensables. De plus, elles contribuent grandement à la santé du sol et de l’eau. Elles sont un pilier du patrimoine collectif.

Mélanie Calvé

Journaliste

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