La Ville doit abattre deux saules par mesure de sécurité | VIVA MÉDIA Skip to main content

Le 27 mai dernier, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield a annoncé qu’elle procéderait prochainement à l’abattage de deux saules situés sur la ruelle de la Quenouille, entre les rues Victoria et Hébert. C’est par mesure de prévention et pour assurer la sécurité des citoyens que cette décision a été prise.

Crédit photo : Ville de Salaberry-de-Valleyfield

Régulièrement, la Ville s’assure de l’état de certains de arbres. Ainsi certaines particularités présentes sur les saules de la ruelle de la Quenouilles, ont attiré l’attention du Service de l’environnement, qui a mandaté une firme externe afin d’évaluer leur santé et leur solidité. L’analyse et les examens effectués, ont mené à la conclusion que les deux saules devenus trop fragiles, devaient être abattus.

La Ville souligne que bien que la vigueur des arbres soit au rendez-vous, la solidité, quant à elle, ne l’est plus. En ce sens, considérant le nombre important de citoyens qui circulent quotidiennement aux abords du site du Vieux Canal de Beauharnois, il est nécessaire d’intervenir rapidement par mesure de prévention.

« En apparence, les saules peuvent sembler solides et en santé, mais l’analyse au résistographe confirme que l’intérieur de ceux-ci s’est désagrégé à près de 80%. Ces saules dépérissent et présentent notamment des signes de pourriture, des caries affaiblissant la structure de l’arbre, des champignons ainsi qu’une dégradation avancée de la structure à certains endroits. Ces résultats amènent donc la Ville à devoir les abattre par mesure de sécurité », souligne Marie-Lou Lacasse, coordonnatrice arboriculture et horticulture au Service de l’environnement.

Espèces plus adaptées et résistantes

Dans l’optique de préserver la beauté et la qualité des espaces urbains, le Service de l’environnement remplacera, dès l’automne, les saules par des espèces plus adaptées et résistantes. Au même moment, la Ville réaménagera le secteur afin de permettre une meilleure portée visuelle sur le vieux canal.

 

Mélanie Calvé

Journaliste

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