La Ville de Salaberry-de-Valleyfield et le Comité ZIP du Haut Saint-Laurent ont inauguré, un trajet éducatif démontrant la riche biodiversité de la rivière Saint-Charles.
La rivière Saint-Charles, longtemps méprisée par les Campivallensiens n’est plus ce qu’elle était. Cette eau qui est fréquemment analysée est désormais d’une qualité supérieure à la réputation qui la précède. Elle possède également une riche biodiversité.
Les aménagements visent à favoriser les zones de diversités. Notons que la rivière Saint-Charles et ses abords regorgent d’espèces de toutes sortes. Soulignons la présence de l’hirondelle rustique, espèce menacée dans le reste du Canada. Ce petit oiseau, qui peut faire plus de 400 allers-retours dans une seule journée, construit son nid avec de la boue de la rivière et des brindilles trouvées sur la rive.
Les six panneaux éducatifs disposés le long du trajet linéaire visent à informer les gens de la riche biodiversité de cette rivière qui gagne à être connue sous son nouveau jour. Nous pouvons notamment apprendre que des visions fréquentent les environs.
Pour la réalisation de ce projet, le Comité ZIP du haut Saint-Laurent a reçu un financement de 14 050$ du Fonds d’action Saint-Laurent (FASL), par l’entremise du programme maritime pour la biodiversité du Saint-Laurent, en collaboration avec le Gouvernement du Québec, afin de réaliser en partenariat avec la Ville de Salaberry-de-Valleyfield.
Les panneaux se situent aux abords de la rivière Saint-Charles près de la jonction des rues Gurnham et Saint-Georges.