Les élèves de la Baie-Saint-François ont reçu Farah Alibay | VIVA MÉDIA Skip to main content

Inspirante et surtout persévérante, c’est ce qui ressort des élèves de l’école secondaire de la Baie-Saint-François pour décrire Farah Alibay après avoir assisté à sa conférence. Oui, c’est bien elle qui était de l’équipe qui a piloté le robot Perseverance, chargé d’explorer la planète Mars.

C’est l’enseignant Mathieu Laniel qui est l’instigateur de cette rencontre entre les élèves de niveau secondaire et Farah Aibay. Questionnée sur le sujet de sa présence à l’institution scolaire, l’ingénieure de la NASA confie que c’est sa façon de redonner à la communauté.

Dès le départ, les élèves ont été sensibilisés à l’intimidation. De son propre aveu, Farah Alibay avoue en avoir vécu. Elle a raconté qu’à son arrivée à Joliette, elle était la seule famille immigrante de l’école. Plus tard à l’adolescence, un déménagement a aussi chamboulé sa vie.

« Mon père a eu une opportunité d’aller travailler en Angleterre, explique Mme Alibay. Je ne parlais même pas anglais. C’était vraiment difficile. J’arrivais à comprendre environ 5 minutes sur un cours qui en avait 75. J’ai donc dû demander de l’aide. »

Dr Farah Alibay était de passage à l’école secondaire de la Baie-Saint-François le jeudi 20 avril. (Photo Steve Sauvé)

Farah Alibay ne s’est jamais laissé décourager. « Vous avez tous des rêves, ne laissez jamais personne vous laisser croire le contraire », dit-elle aux étudiants attentifs.

Véritable livre ouvert, celle qui est aujourd’hui à l’emploi de la NASA à Los Angeles n’a pas hésité pour aborder plusieurs sujets, comme son manque de confiance en elle, ses problèmes de santé mentale et ses troubles alimentaires.

« Je trouve les étudiants très bons en ce moment. Je ne sais pas si je serais arrivée à faire mon parcours scolaire pendant une pandémie. C’est vraiment de la résilience et de la persévérance qu’ils démontrent. »

Pendant plus de 60 minutes, les élèves se sont véritablement abreuvés des paroles de celle qui habite désormais à Los Angeles. L’ingénieure a même souligné qu’à sa première session universitaire qu’elle avait échoué pratiquement tous ses examens. Cependant, elle a refusé de baisser les bras et elle s’est accrochée à son but.

Steve Sauvé

Journaliste

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