Salaberry-de-Valleyfield – Un dernier hommage a été rendu à René Cournoyer, décédé le 24 janvier dernier à l’âge de 78 ans, lors de ses funérailles célébrées en l’église de l’Immaculée-Conception de Bellerive à Salaberry-de-Valleyfield, vendredi dernier.
Un pionnier de la crosse à Salaberry-de-Valleyfield, René Cournoyer (à droite), photographié lors du lancement d’une saison des Astérix de Valleyfield avec Robert Beauchamp, Jacques Viau, Normand Piché et Robert Daoust.
(Photothèque)
Membres de la famille proche, amis de longue date et gens qui l’ont côtoyé dans la communauté ont bravé un froid sibérien pour honorer la vie de cet homme engagé et entier. Entrepreneur aguerri et ancien propriétaire de Seven-Up Valleyfield, René Cournoyer est considéré comme le père de la crosse dans la région.
Quelque 150 personnes étaient présentes aux obsèques et pour la circonstance, les porteurs ont revêtu des chandails noirs arborant le logo des Astérix juniors de Valleyfield en avant ainsi que le nom de Cournoyer avec le numéro 1 à l’arrière. Des ex-joueurs de la formation campivallensienne, dont Bernard Royal et Mario Berniqué, ont porté celui qui a fondé les équipes senior et junior à la fin des années ‘60 en plus de la décennie qui a suivi. Lors de la célébration, des témoignages émouvants ont été livrés par les enfants du défunt, sa petite-fille, Jeanne, de même qu’un joueur des Astérix et grand ami, Bernard Royal.
Peu après le décès de René Cournoyer, sa fille Cynthia a écrit sur sa page Facebook : « C’est avec chagrin que je parle au nom de ma famille pour vous annoncer le décès de mon père, René Cournoyer. Je suis certaine que plusieurs seront touchés par le départ de ce bel et grand homme qu’était notre Dada. Il est parti subitement hier après-midi. On ne s’y attend jamais à ces slapshots que nous envoie la vie. Que ton âme repose en paix, mon papa d’amour. Avec les photos de tes nombreuses archives, que tu publiais à tous les jours, il doit y avoir un sacré line-up au paradis pour t’accueillir. Embrasse tout notre monde là-haut, surtout notre Chatonne adorée. »
Des anciens joueurs et dirigeants du sport de la crosse se sont exprimés sur les réseaux sociaux. « On vient de perdre un grand homme. », a indiqué Robert Daoust. « L’un des pionniers fondateurs de la crosse dans notre région. Merci pour ce lègue. » de louanger Mario Chagnon. « Un grand de la crosse qui devrait se retrouver au Temple de la renommée », de reconnaître Jacques Boisvert. « Uu monument de la crosse à Valleyfield », a signifié le gardien Daniel Greer.
Natif de Sorel et Campivallensien d’adoption, René Cournoyer était un résident de Montréal au moment de son décès. Dans l’avis de décès publié par le Centre funéraire E. Montpetit & Fils, il est mentionné que M. Cournoyer a œuvré activement durant plusieurs années auprès de l’Association québécoise de la prévention du suicide afin d’aider la cause. Des dons à cet organisme seraient grandement appréciés de la part de la famille sur le web au aqps.info.
Laissant dans le deuil son épouse Francine Lecompte Cournoyer, son fils Charles, sa fille Cynthia, quatre petits-enfants, cinq frères et sœurs, autres parents et ami, René Cournoyer rejoint sa fille Ève, décédée en 2012, et son frère Jean.
Chose certaine, M. Cournoyer manquera à ses amis au quotidien qu’il se plaisait à souhaiter un joyeux anniversaire sur Facebook ou à faire une marque de reconnaissance avec des photos qu’il avait soigneusement conservées.
(Photothèque)
