Stationnement de l’Hôpital du Suroît : Des employés dénoncent le manque de sécurité | VIVA MÉDIA Skip to main content

Le stationnement de l’Hôpital du Suroît est de nouveau la cible des malfaiteurs. En effet, à la fin de leur quart de travail, des employées ont eu la mauvaise surprise de découvrir que leur véhicule avait été volé. Ces vols, ajoutés aux évènements des dernières années, font en sorte que des employés ne se sentent pas en sécurité et dénoncent la situation.

Une pétition circule actuellement au sein des membres du personnel qui s’inquiètent du manque de sécurité du stationnement. Rappelons qu’une infirmière a été victime d’une tentative d’agression en décembre 2019. « J’ai fini mon quart de travail un peu plus tard et quand je suis sorti dans le stationnement vers 0 h 40. J’étais seule. Je me suis fait suivre par un homme avec un capuchon jusqu’à ma voiture et il a même essayé d’ouvrir ma porte arrière. Je suis partie en vitesse et j’ai appelé au 2B, pour que mon amie qui travaillait avise les agents de sécurité pour moi », avait partagé cette dernière sur les réseaux sociaux afin de sensibiliser l’ensemble de ses collègues.

Quelques mois plus tard, soit au printemps 2020, le stationnement de l’Hôpital du Suroît a de nouveau été ciblé par des malfaiteurs lors d’une série de vols de catalyseurs.

Vols de véhicules

Dernièrement, trois vols de véhicules ont été rapportés. Les véhicules ciblés étaient des Honda, soit CRV et Civic.

Une pétition

La pétition en cours témoigne de l’inquiétude des employés concernant les vols de véhicules ainsi que le manque de sécurité pour l’ensemble des employés et des usagers. Les demandes sont claires : plus d’éclairage au niveau du stationnement et plus de surveillance, notamment lors des changements de quarts de travail le soir.

Une employée qui souhaite conserver l’anonymat mentionne qu’il n’y a pas suffisamment de caméras de surveillance. De son côté, le CISSSMO souligne que la sécurité des usagers et des employés demeure une priorité pour l’organisation. « Nous avons des caméras qui couvrent la presque totalité du stationnement. D’ailleurs lors de l’agrandissement du stationnement il y a quelques années, des caméras ont été ajoutées pour s’assurer de couvrir ce nouvel espace », mentionne la Direction des communications et des affaires publiques Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Ouest.

Réponse du CISSSMO concernant le manque de sécurité

Le CISSSMO fait savoir qu’elle collabore avec la Sûreté du Québec lors d’infractions et que des images qui font l’objet d’une plainte criminelle, tel un vol de voiture sont transmises aux policiers. Cependant, la Direction souligne que les voleurs sont souvent bien préparés, peu importe le lieu du vol.

“Nous réitérons que les agents de sécurité situés aux entrées sont toujours disponibles pour accompagner le personnel qui en fait le demande lors des changements de quarts de travail afin de rehausser le sentiment de sécurité”, ajoute également la Direction.

Des employés nuancent les réponses du CISSSMO

Pour leur part, des employés souhaitent nuancer les réponses du CISSSMO. En premier lieu, concernant les caméras, ces derniers soulignent qu’il y a quatre caméras de surveillance pour l’ensemble du stationnement. « Elles sont situées aux extrémités, la partie centrale n’est pas sous surveillance. Aussi, les images prises sont tellement de mauvaise qualité que les policiers ne peuvent rien en faire », souligne une employée.

En ce qui concerne la disponibilité des agents de sécurité à accompagner le personnel à leur véhicule, un employé mentionne que cela est impossible après 21 heures. « Deux agents doivent être en tout temps sur place. S’il y a un code qui est déclenché, un agent doit pouvoir y répondre pendant qu’un autre assure la garde à l’entrée. Une collègue a déjà demandé à ce qu’un des agents l’accompagne et la réponse à été qu’après 21 heures, c’est impossible. Il faut savoir que certaines employées ont vraiment peur. Une collègue paie un extra afin que sa place de stationnement soit en avant, tellement elle ne se sent pas en sécurité ».

Mélanie Calvé

Journaliste

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