Rétrospective 2021: marcher des milliers de kilomètres un pas à la fois | VIVA MÉDIA Skip to main content

A l’âge de 83 ans, le Campivallensien Philippe Leduc défie le poids des années. Marcheur infatigable, ce résident du secteur Nitro entreprend quotidiennement un parcours de 20 à 22 kilomètres qui le forcera à effectuer plus de 35 000 pas.

Philippe Leduc, âgé de 83 ans, fait sa marche quotidienne de 5 heures sur une distance de 20 à 22 km. Le résident du secteur Nitro à Salaberry-de-Valleyfield présente un cumulatif de plus de 65 000 km au compteur depuis 2008.

(Photo : Denis Bourbonnais – La Voix Régionale)

Depuis qu’il a adopté la marche comme mode de vie en 2008, Philippe estime avoir franchi quelque 65 000 km le long du chemin du Golf et du boulevard Bord-de-l’Eau à Salaberry-de-Valleyfield. C’est ce que l’électricien retraité de l’usine Goodyear révèle dans une entrevue réalisée par La Voix Régionale vers la fin de novembre.

Quand l’auteur de ces lignes l’avait rencontré il y a une demi-douzaine d’années, Philippe s’était comme objectif d’excéder le chiffre qui apparaissait sur l’odomètre de son camion : 40 000 km. De toute évidence, ce cap est dépassé depuis longtemps.

Été comme hiver, lorsque la température lui permet, l’octogénaire déambule sur le pavé ou dans l’accotement à partir de la maison familiale qu’il habite depuis son enfance sur le boulevard Hébert. Il se rend jusqu’à l’avenue Grande-Ile et parfois à la piste cyclable avoisinant le Camp Bosco avant de revenir sur le même tracé.

Cet itinéraire le pousse à marcher de 4h30 à 5 heures tous les jours. Depuis qu’il possède sa montre intelligente, Philippe peut faire le décompte de son nombre de pas et vérifier sa pression artérielle. La veille de l’entrevue, il avait totalisé 34 763 pas et la distance cumulative depuis 6 semaines se chiffrait à 1 304 404 pas. Sa pression artérielle fut en moyenne de 121/80.

Un diagnostic de cancer de la prostate avait incité Philippe Leduc à se tourner vers l’activité physique en 2008. « J’ai commencé avec des distances moins longues et après quelques années, le parcours s’est allongé », relate le sympathique octogénaire.

 

Denis Bourbonnais

Journaliste

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