Les fidèles seront heureux d’apprendre que les lieux de culte sont rouverts. Mais, la messe aura un déroulement différent.
Le vicaire général André Lafleur est heureux du retour des fidèles. (Photo Steve Sauvé)
En entrevue avec VIVA-MÉDIA, le vicaire général du diocèse de Valleyfield, André Lafleur, explique qu’un maximum de 50 personnes sera accepté à l’intérieur des églises, et ce, malgré qu’avec la distanciation sociale, la capacité pourrait être supérieure.
« Ça sera très sécuritaire, assure le vicaire Lafleur. Les bénitiers ont été retirés, il n’y aura qu’un banc sur deux qui pourra être utilisé. La communion se fera de façon différente également afin que mes mains n’entrent pas en contact avec ceux des fidèles. Même pour les lampions, nous avons établi une procédure afin d’éviter des contacts. La quête se fera avec des paniers munis de long manche et évidemment, il y a du désinfectant pour les mains à l’entrée. »
Lorsque la température le permettra, André Lafleur précise qu’à l’église de Saint-Timothée à Salaberry-de-Valleyfield, que la messe se déroulera à l’extérieur. « Les gens seront invités à apporter leurs chaises, mentionne l’homme de foi. Nous avons des équipements qui sont prévus pour le faire. Je le dis sans me tromper, il n’y a pas de danger d’aller à la messe. »
Les églises sont sans revenu depuis déjà 3 mois en raison de la Covid-19. Bien que les messes reprennent, plusieurs célébrations ont été annulées. « Nous avions 19 mariages à l’église de Saint-Timothée pendant la période estivale. Avec les annulations, il n’en reste que 2. C’est la réalité. L’évêché vient de donner 2000 $ à chacune des 24 paroisses afin de mettre en place des normes sanitaires. C’est considérable. »
Habituellement, il est possible de voir plusieurs familles se réunir à l’église dans le cadre de baptêmes. Ceci n’est plus possible. « Pour les baptêmes, ce sera une seule famille, précise M. Lafleur. D’ailleurs, il sera impossible de faire plusieurs cérémonies par jour puisque nous avons l’obligation de désinfecter l’église à chaque célébration. Nous devrons donc nous ajuster. »
L’abbé Lafleur assure que les catholiques ont hâte de pouvoir se réunir de nouveau. « J’ai eu plusieurs demandes depuis les 3 derniers mois, dit-il. Les gens avaient besoin de parler. Le contact humain a manqué à plusieurs personnes. Je crois que nous sommes appelés à vivre une nouvelle approche. »