Patients et aidants naturels dans la rue pour de la stabilité et des soins de qualité | VIVA MÉDIA Skip to main content

Plus de 150 personnes ont participé à la manifestation organisée par les résidents du CHSLD Dr Aimé-Leduc afin de réclamer des soins de qualité, de la stabilité dans le personnel traitant et surtout, le maintient en poste des aides de service.

(Photo Steve Sauvé)

Dès 9 h 30, les gens ont afflué vers le centre de soins situé sur la rue du Marché à Salaberry-de-Valleyfield. Prévue initialement pour commencer à 10 h, la manifestation dès plus pacifique s’est finalement mise en branle vers 10 h 30. Dans le convoi, résidents, aidants naturels, travailleurs, citoyens, représentants syndicaux et même une candidate à la dernière élection provinciale.

« J’apprécie sincèrement que plusieurs personnes aient répondu présentes, dit Denis Lavoie, coorganisateur de la manifestation et résident du CHSLD Dr Aimé-Leduc. La direction doit comprendre que nous ne voulons pas nous en prendre à elle. Nous manifestons pour garder notre monde. C’est notre famille. Ça suffit les coupures. »

Tasmine Esmail, représentante nationale de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux pour le Centre intégré de Santé et de Services sociaux de la Montérégie-Ouest a pris la parole afin de soutenir les résidents.

« Vous êtes en droit d’avoir des services de qualité provenant de travailleurs stables. Nous sommes là pour vous supporter et nous le ferons jusqu’au bout », souligne Mme Esmail.

Du côté du CISSSMO, on assure qu’il est question de bonification dans les services et non de suppression de poste. « Il n’y a pas de suppressions de poste de prévu, expliquait récemment Jade Saint-Jean, conseillère-cadre aux communications externes, relations médias et ministérielles au CISSSMO. Pour ce qui est des quarts de travail de 12 h, non seulement nous ne les retirons pas, mais on est en train de travailler avec le syndicat pour étendre et pérenniser cette modalité pour les préposés aux bénéficiaires comme nous l’avons fait pour les infirmières. Nous développons aussi sur un projet d’autogestion des horaires. »

Steve Sauvé

Journaliste

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