À l’approche de La grande guignolée des médias, les organismes Moisson Sud-Ouest et le Service Alimentaire Communautaire (SAC), souhaite rappeler à la population l’importance de porter une attention particulière aux dates de péremption.
Chaque année, lors des collectes alimentaires, notamment celle de La grande guignolée des médias, la population se mobile et est au rendez-vous afin d’aider les gens vivant de l’insécurité alimentaire. Dans la grande majorité des cas, les denrées reçues peuvent être distribuées aux familles qui doivent avoir recours à de l’aide alimentaire. Mais dans certains cas, malheureusement, les dates de péremption sont échues depuis trop longtemps et les denrées ne peuvent être distribuées. « Une canne de conserve sortie tout droit des années 60 n’est plus bonne à la consommation ! » mentionne à la blague Stéphane Brault, directeur général du Service Alimentaire Communautaire.
« Avant qu’un produit alimentaire soit distribué, il faut toujours s’assurer qu’il a été manipuler de façon sécuritaire, qu’il soit intègre, c’est-à-dire pas de bosses ou plis ou sacs ouverts. », mentionne Geneviève St-Jacques Thériault, directrice développement et philanthropie pour Moisson Sud- Ouest. « Les produits d’épicerie courants tels que les conserves ne doivent pas dépasser de 1 an la date de péremption inscrite sur l’emballage. Dans un tel cas, l’aliment ne pourra être distribué. Dans le cas de préparations pour nourrissons et compléments alimentaires, la date limite doit absolument être respectée. »
« Les produits ne correspondant pas à ces critères doivent être triés et retirés des denrées par nos bénévoles, ce qui alourdi leur tâche et prends beaucoup de leur temps » mentionnent Stéphane Brault et Geneviève St-Jacques Thériault. C’est pourquoi les deux organismes lancent un appel à la vigilance auprès de la population afin de réduire au maximum le nombre de denrées ne correspondant pas aux lignes directrices pour la distribution des aliments du réseau des banques alimentaires du Canada.