Les jeunes de la DPJ ont besoin de soutien | VIVA MÉDIA Skip to main content

Depuis le début de l’année, 1 jeune sur 4 quittant le système de protection de la jeunesse à sa majorité, a reçu l’aide de la Fondation des jeunes de la DPJ. Ces jeunes ont besoin d’aide et être soutenu. Pour certains d’entre eux, la majorité annonce qu’ils devront faire face à la vie d’adulte, ce qui à prime à bord peut s’avérer terrifiant lorsque nous ne sommes pas suffisamment outillés pour le faire.

Des besoins criants sont exprimés à la Fondation des jeunes de la DPJ. Les causes sont multiples.  Insécurité résidentielle, inflation, traumatismes relatifs à des maltraitances ou des abus. Les jeunes ont besoin d’aide !

Devant cette réalité crève-cœur, la Fondation des jeunes de la DPJ ne reste pas les bras croisés. Elle rassemble les acteurs qui œuvrent directement auprès des jeunes et elle agit. Identifiée comme un enjeu majeur dans le rapport de la Commission Laurent, la préparation à l’autonomie des jeunes de la DPJ représente une part importante des actions de la Fondation.

Elle soutient les jeunes qui quittent le système de maintes façons. Notamment, en offrant des bourses d’études, un trousseau de départ lorsque ces derniers emménagent en appartement, en titres de transport, en paiement de loyer, en proposant un hébergement supervisé et en proposant des stages et un accompagnement en insertion professionnelle.

Rappelons que les jeunes, tout comme les familles vulnérables, sont touchés de plein fouet par l’inflation. Ainsi, afin de contrer l’insécurité alimentaire, au cours de la dernière année, la Fondation a distribué deux fois plus d’aide alimentaire.

Santé mentale

Des experts sonnent l’alarme : la santé mentale des jeunes est préoccupante ! Par conséquent, la Fondation a dédié, au cours de la dernière année, 36% des fonds alloués à ses programmes afin de favoriser la santé mentale des jeunes de la DPJ, notamment en art-thérapie, zoothérapie, activités sportives, artistiques ou encore culturelles. L’objectif est de permettre aux jeunes de se sentir acceptés et importants en plus d’extérioriser leurs souffrances.

« Plus que jamais, les jeunes de la DPJ ont besoin que l’on s’engage collectivement à transformer leur présent et leur avenir. C’est le souhait sincère de la Fondation des jeunes de la DPJ et la dernière année a démontré l’impact concret d’une action davantage concertée. Maintenant, nous attendons que les candidats de tous les partis prennent position en leur faveur », affirme Fabienne Audette, directrice générale de la Fondation.

Mélanie Calvé

Journaliste

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