Le Tour CIBC Charles-Bruneau fait escale à Salaberry-de-Valleyfield | VIVA MÉDIA Skip to main content

Le papa d’Anthony Saulnier lui a fait une promesse. Lorsqu’Anthony allait aller mieux, qu’il allait s’impliquer dans le Tour CIBC Charles-Bruneau. Le jeudi 4 juillet, le paternel s’apprêtait à enfourcher son vélo pour une quatrième journée consécutive afin de faire le trajet Salaberry-de-Valleyfield à Saint-Hyacinthe.

Malgré ses 72 ans, Pierre Bruneau n’a pas hésité pour rouler les 500 kilomètres du Tour CIBC Charles-Bruneau. (Photo Steve Sauvé)

Anthony est âgé de 13 ans. Il est en rémission d’une leucémie lymphoblastique aiguë. Pour l’édition 2024 du Tour CIBC Charles-Bruneau, il est enfant-héros pour le parcours de 4 jours. « J’ai été traité pendant 2 ans au Centre de cancérologie Charles-Bruneau à l’Hôpital Sainte-Justine à Montréal, dit celui qui pratique le vélo de montagne. En étant ici, je veux montrer qu’il est possible de guérir du cancer. »

Le Tour CIBC Charles-Bruneau en est à sa 28e édition.  L’objectif de l’événement est encore le même, soit de poursuivre l’engagement de la fondation auprès des quatre centres hospitaliers universitaires du Québec.

À Salaberry-de-Valleyfield, 28 cyclistes étaient présents, dont Pierre Bruneau. Or, au total, ce ne sont rien de moins que 900 cyclistes qui ont pris le départ.

Financer la recherche

Cette année la Fondation Charles-Bruneau souhaite amasser 3,5 millions $. « Mon souhait le plus sincère serait de fermer la fondation, admet Pierre Bruneau. Ça voudrait dire que le cancer serait disparu chez les enfants. Mais pour l’instant, nous souhaitons partager l’espoir de guérir. Notre mission est d’aller vers un avenir sans cancer. Nous sommes rendus à de la recherche spécifique pour traiter chaque genre de cancer. Depuis sa création, la fondation a amassé et remis plus de 100 M$. »

M. Bruneau est confiant que l’objectif 2024 sera atteint. « Nous l’atteignons chaque année. Les gens sont conscients qu’il n’y a pas une maladie plus meurtrière que le cancer chez les enfants. On a fait de grandes avancées mais encore de nos jours, nous perdons des enfants chaque semaine. C’est 20 % de tous nos enfants qui, malheureusement, ne passent pas au travers. »

Steve Sauvé

Journaliste

Laisser un commentaire