La collaboration des citoyens est importante à la frontière | VIVA MÉDIA Skip to main content

En point de presse à Saint-Antoine-Abbé, le 30 janvier dernier, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a demandé le soutien des citoyens résidant près de la frontière.

Sur la photo : le porte-parole de la GRC, le sergent Charles Poirier

Crédit : Maxim Ouellet

En faisant ainsi, la police fédérale veut s’assurer qu’il n’y a aucun angle mort. « Si des gens habitant près de la bordure sont témoins d’une situation suspecte, s’ils voient une voiture ou même un sac à dos sur leur terrain, on leur demande d’avertir la division de la GRC de leur secteur », a rappelé le sergent Charles Poirier.

Les agents frontaliers veulent s’assurer de ne rien laisser au hasard et d’établir un lien de confiance avec la population afin d’intervenir plus rapidement et efficacement sur les lieux. La sécurité de la frontière est en quelque sorte une priorité pour la GRC en ce moment.

Un engin qui peut être bruyant

La Gendarmerie royale a récemment fait l’acquisition de deux hélicoptères Black Hawk, dont l’un devrait patrouiller l’espace aérien du Québec et d’une partie du Nouveau-Brunswick. Cet appareil aux allures militaires volera parfois à très basse altitude et sera potentiellement dérangeant pour ceux habitant le long de la démarcation avec les États-Unis.

Donc pas de panique si vous voyez un aéronef aussi imposant dans votre cour arrière. « On veut que les gens soient au courant que c’est bien nous et qu’il ne s’agit pas d’une situation anormale », a tenu à préciser le sergent Poirier en ajoutant qu’ils tiendraient compte des commentaires de la population. Dans la nuit du mercredi au jeudi derniers, un hélicoptère du même modèle est entré en collision avec un avion appartenant à American Airlines au-dessus du fleuve Potomac non loin de l’aéroport Ronald Reagan de Washington. La tragédie a soulevé des interrogations de la part des journalistes qui se questionnent sur la sécurité des hélicoptères Black Hawks.

« Je peux vous assurer que c’est que nous n’aurions pas utilisé cet outil s’il y avait eu un risque pour la sécurité autant des agents à bord que des individus au sol », a dit le porte-parole de la GRC se voulant rassurant.

Les engins seront déployés au moins jusqu’au 31 mars.

Maxim Ouellet

Journaliste

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