Effort de guerre : Valleyfield fait sa part! | VIVA MÉDIA Skip to main content

Saviez-vous qu’en 1944, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield était considérée comme une des plus importantes sources de fournitures militaires? D’ailleurs, son implication a été soulignée dans les journaux de l’époque.

Complexe industriel de la Defence Industries Limited. Préparation d’acide

Crédit photo : Répertoire du Patrimoine culturel du Québec

Dans le journal La Gazette du Nord du 8 décembre 1944, il est possible de lire en gros titre – Valleyfield fait sa part! L’intention derrière ce texte est mentionnée sans détour; ces lignes sont publiées afin que les voisins soient au courant de leurs contributions respectives à notre commun Effort de Guerre. Décrite comme étant une Ville prospère qui croît rapidement, située dans une région de fermes laitières, Valleyfield se démarque par son implication sur plusieurs plans. « Ses usines fabriquent des millions de verges de coton, de rayonne, de soie, pour une grande variété de choses essentielles à la guerre. Des tonnes de produits chimiques et de poudres pour explosifs. Des vitales en bronze, en acier et aluminium pour véhicules mécanisés et machinerie. Et, d’innombrables autres articles essentiels à l’habillement, au confort et l’équipement de nos soldats ».

 

Effectivement, la Montreal Cotton et la Nichols Chemical Co. Ltd, ont largement contribué à l’Effort de Guerre en se métamorphosant afin de s’adapter aux exigences relatives à la guerre. De plus, en 1940 débute la construction de la Defence Industries Limited (D.I.L.), aujourd’hui General Dynamics. Dès le 25 février 1941, l’usine spécialisée dans le domaine des engins explosifs et des munitions débute ses opérations de fabriques d’armement.

 

Sur le site du Répertoire du Patrimoine culturel du Québec, il est mentionné que la production de poudre sans fumée plafonne à 15 600 tonnes par année, sa production de poudre à canon est à 10 800 tonnes et sa production de poudre à fusil est à 4 800 tonnes. L’usine d’explosif militaire est un employeur d’importance puisqu’en 1942, on dénombre 3500 employés. De plus, le site est considérable puisque 335 bâtiments y sont recensés. Parmi ceux-ci, on retrouve trois départements d’acide, nitrocellulose et poudre sans fumée.

Le Fort-Salaberry

De 1940 à 1943, des milliers de soldats canadiens ont reçu un entraînement préliminaire ou avancé au camp d’entraînement militaire le Fort-Salaberry.

 

Les bons de la Victoire

Il est possible d’apprendre, dans l’article de La Gazette du Nord, qu’au cours des six premiers emprunts de la Victoire, les Campivallensiens ont souscrit la somme de 8 456, 55 $. Selon la feuille de calcul de la Banque du Canada, cela représenterait aujourd’hui, la somme de 131 352,28 $.

 

« Oui, Valleyfield travaille ardûment pour hâter la Victoire… pour ramener plus vite les hommes dans leur foyer… économise, fait des projets et prie pour l’avenir plus brillant que

la paix ne manquera pas d’apporter », peut-on lire en conclusion de l’article dans La Gazette du Nord. Plusieurs journaux ont souligné la contribution de Valleyfield dans l’Effort de Guerre.

 

 

Sources :

Répertoire du Patrimoine culturel du Québec

BANQ

La Gazette du Nord

Le MUSO

Mélanie Calvé

Journaliste

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