Des oies blanches perdues en ville : une histoire qui finit bien | VIVA MÉDIA Skip to main content

Le 10 juin 2020 en soirée 9 oies blanches visiblement perdues semblaient chercher leur chemin longeant la rue Dufferin, bifurquant tantôt entre les voitures, tantôt entre les piétons ou les cyclistes.

Leur ballade inopinée a entre autres attiré l’attention d’un couple qui se dirigeait vers la rue Saint-Charles. Antoni Lefebvre a aussitôt fait la remarque à sa conjointe que ce n’était pas habituel de voir des oies blanches se balader en ville. Le couple a poursuivi son chemin et a remarqué que les oies traversaient d’une chaussée à l’autre. « Ce qui est surprenant c’est que beaucoup de gens se sont arrêtés pour filmer et prendre des photos, mais personne, mis à part une femme, ne semblait trouvé la situation inquiétante. Nous avons trouvé cela dangereux, nous avons décidé de les suivre au moins jusqu’à la lumière en voiture. Puis nous avons vu des jeunes marcher derrière eux. Une des jeunes filles leur a fait une manœuvre brusque en leur direction. Les oies ont eu peur et se sont dirigées en plein milieu de la rue. Ma conjointe a décidé de stationner la voiture et nous avons fait la technique des chiens de berger pour les inciter à suivre la voix que nous voulions, c’est-à-dire les conduire vers le lac. Ça n’a pas été facile puisqu’elles se sont dirigées dans le stationnement du centre d’achat. Par chance, une dame en voiture, qui était également inquiète, nous a aidés à la guider. Elles ont risqué de se faire frapper par des voitures lorsqu’elles ont décidé de traverser la première portion de la rue Centenaire, nous étions, mais trois automobilistes ont immobilisé leur voiture. Pour la seconde portion, les voitures étaient à la lumière, j’ai eu le temps de me mettre dans le chemin et les avertir à une bonne distance, tandis que ma conjointe les faisait traverser ».

 

Monsieur Lefebvre souligne que sa conjointe et lui sont fiers de les avoir aidés à rejoindre le lac. Il mentionne que les oies semblaient perdues et effrayées et qu’elles ne savaient visiblement pas vers où se diriger.

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