Commerces-Secours | VIVA MÉDIA Skip to main content

Plusieurs acteurs de la communauté étaient réunis au MUSO, à Salaberry-de-Valleyfield, pour le lancement de l’initiative Commerces-Secours. M. Pierre-Olivier Gagnon, Mme Claude DeBellefeuille, les représentants des députés Claude Reid, Carole Mallette, Marie-Claude Nichols et Marilyn Picard ainsi que des intervenantes et représentantes de différentes ressources dont la mission est de venir en aide aux femmes victimes de violence conjugale et sexuelle.

Crédit photo : Steve Sauvé

C’est Mme Maryse Filion, qui a fait l’annonce du projet. Rappelons que cette dernière a été victime en 2014 d’une tentative de meurtre. Courageuse, forte et résiliente, Mme Filion a initié ce projet en voulant créer un filet de sécurité autour des victimes de violence conjugale.

Ainsi, le projet Commerces-Secours se décline en deux volets, soit le soutien aux victimes via un espace sécuritaire dans les commerces participants et un site internet regroupant les ressources de la région ainsi que des outils pertinents pour les victimes.

Le site internet

Élaboré afin d’offrir une navigation sécuritaire aux femmes qui le consulteront, le site internet permet une consultation confidentielle. En effet, un onglet propose à ces dernières de quitter rapidement le site tandis qu’un autre onglet permet sensiblement la même chose, mais assure également de supprimer les traces de leur passage sur ledit site.

Sur Commerces-secours.ca, il est possible de retrouver la liste des commerces participants. Quant à ceux qui ne sont pas inscrits et qui désirent participer à ce projet collectif, un onglet permet de s’inscrire.

Les commerces participants

Les régions du Haut-Saint-Laurent, du Suroît et de Vaudreuil-Soulanges s’unissent afin d’offrir une harmonisation de cette initiative. Ainsi, le même modèle sera proposé dans chacune des régions tant pour le logo, pour le site internet et pour la formation offerte aux commerçants et à leurs employés. D’ailleurs trois intervenantes en prévention sont attitrées à cet effet. « Nous ne souhaitons pas que les employés soient des intervenants en relation d’aide, précise une des intervenantes. L’objectif est qu’ils puissent accueillir les victimes et les diriger vers les ressources appropriées en leur offrant un espace sécuritaire ».

Les commerces, qui désirent s’inscrire, doivent avoir un lieu où il est possible d’accueillir les femmes. Un espace sécuritaire, confidentiel et muni d’un téléphone.

Mélanie Calvé

Journaliste

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