Le bois de frêne accepté à l’Écocentre | VIVA MÉDIA Skip to main content

La Ville de Salaberry-de-Valleyfield informe la population de l’importance de traiter les frênes abattus adéquatement, afin de limiter les risques de propagation de l’agrile du frêne

Les propriétaires qui ont dû faire abattre leur frêne sont invités à en disposer de façon sécuritaire, soit en conservant le bois sur place ou en l’apportant à l’Écocentre. L’abattage et l’élagage de frênes doivent impérativement être faits entre le 15 octobre et le 15 mars, soit au moment où l’insecte se trouve en période de dormance. « Même si un arbre ne semble pas contenir d’agriles, il faut prendre toutes les précautions nécessaires afin de réduire les impacts de cet insecte sur notre forêt urbaine », explique Marie-Lou Lacasse, conseillère en environnement. « À l’Écocentre, le bois sera déchiqueté en copeaux, pour ensuite être brûlé. Le tout sera transformé en énergie », a poursuivi la biologiste. L’agrile du frêne est un insecte qui ne vole pas très loin : sa distance maximale de dispersion est de 1 km. L’épidémie s’est justement étendue rapidement à travers l’Amérique du Nord, à cause du transport de bois contaminé.

Ainsi, l’Écocentre de Salaberry-de-Valleyfield (2575, boulevard Monseigneur-Langlois) pourra recevoir le bois de frêne des Campivallensiens jusqu’au 15 mars 2020. Pour obtenir plus de renseignements, il est possible de communiquer avec l’équipe des requêtes au 450 370-4820.

Un permis doit être obtenu au Service de l’urbanisme et des permis, lors d’un abattage d’arbres. La règlementation municipale verra également à ce que le propriétaire procède à la plantation d’un arbre de remplacement, selon le nombre d’arbres qui se trouvent actuellement sur le terrain. « Il est également bon de prévoir dès maintenant une succession aux frênes. Ces nouvelles plantations auront le temps de bien s’établir et prendre de l’ampleur jusqu’au moment où les frênes devront être abattus. Il faut bien comprendre que 100 % des frênes seront éventuellement touchés par l’agrile du frêne », souligne madame Lacasse.

Mélanie Calvé

Journaliste

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