Les syndicats de la CSQ en Montérégie se mobilisent pour l’équité salariale | VIVA MÉDIA Skip to main content

Les syndicats de la Montérégie affiliés à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) se sont mobilisés, à l’occasion du 25e anniversaire de la Loi sur l’équité salariale, pour demander au gouvernement de réviser la Loi.

« L’équité salariale est un principe phare de notre société : c’est un droit fondamental. Même si plusieurs avancées ont été réalisées, on constate que l’équité salariale n’est toujours pas atteinte. Vingt-cinq ans plus tard, il est clair que la Loi manque de mordant », soutient la coordonnatrice régionale de Montérégie, Sandra Boudreau.

Par le biais d’un communiqué, syndicats de la Montérégie affiliés à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), ont fait savoir qu’après une bataille juridique de neuf ans ayant mené à une décision de la Cour suprême demandant au gouvernement de modifier la Loi, ils entament quelques années de contestation puisque certaines modifications faites en avril 2019 sont, de notre point de vue, discriminatoires.

« Remplacer un ajustement salarial par une somme forfaitaire, ce n’est pas atteindre l’équité salariale. Nous revendiquons une révision de la Loi afin de retirer les sommes forfaitaires, de corriger les écarts salariaux rétroactifs à la date de l’événement et de s’assurer de payer toutes les sommes qui sont dues à des milliers de femmes du Québec », ajoute Sandra Boudreau, coordonnatrice régionale de Montérégie

Il est possible de lire dans le communiqué que la discrimination systémique fondée sur le sexe à l’égard des personnes qui occupent des emplois dans des catégories à prédominance féminine n’avait pas sa place il y a 25 ans, et elle l’a encore moins en 2021.

La Centrale a également interpellé les partis politiques provinciaux afin que la révision de la Loi soit incluse dans les plateformes électorales en vue de la prochaine élection. Les 125 députés de l’Assemblée nationale ont aussi été interpellés par la CSQ à ce sujet.

« Ne faisons pas les choses à moitié, faisons l’équité salariale correctement », conclut Sandra Boudreau.

 

Mélanie Calvé

Journaliste

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