Trop de couleurs | VIVA MÉDIA Skip to main content

À l’approche du temps des fêtes de 1963, un Capmpivallensiens semble avoir déchantés de mémorable hiver 1957 durant lequel Salaberry-de-Valleyfield a été transformé en véritable royaume des fées. 

Photo : Collection Peter Rozon

« Il suffit de se promener pour constater que c’est un enchantement dans certains quartiers. On décore avec goût devant les maisons privées. On ne peut en dire autant des décorations de la cité, peut-on lire dans la Gazette Beauharnois-Salaberry.

Quelques lignes dénoncent l’utilisation abusive de pochettes de couleurs ce qui selon l’avis de l’auteur fait en sorte qu’il faut chercher les feux de circulation à travers les étoiles, les guirlandes et les sapins illuminés. Ce dernier souligne qu’il croit que la Ville devrait se limiter aux teintes classiques des fêtes soit rouge et vert. Il ajoute que c’est bien d’installer des décorations, mais surcharger ce n’est pas mieux et que l’an prochain les automobilistes devront se munir de radar pour détecter les feux de circulation.

Était-ce une observation juste ou était-ce l’intervention du Grinch de l’époque? L’histoire ne le dit pas.

Agréable à regarder

Sous la rubrique Tout sort, quelques lignes plus basses que la critique sur les décorations trop colorées, un collaborateur mentionne qu’il est très agréable de regarder sur le boulevard Langlois, les arrangements décoratifs de l’édifice de la Cie Shawinigan. « Si vous vous baladez le soir, allez dans ce coin. Ça en vaut la peine », conclut-il.

Pour ceux qui préfèrent les crèches aux lumières, un encadré annonce que la Crèche de la Cité est installée en face du château Salaberry sur la rue St-Laurent.

Peu importe, un message indique que si cela continue, Noël sera certainement des plus beaux avec toute cette neige qui est tombée et qui tombera de plus en plus, espère-t-il en soulignant que ce qu’il trouve le plus drôle c’est de voir les enfants s’amuser dans la neige, et les parents qui n’aiment pas déblayer celle-ci devant les entrées de garage.

Mélanie Calvé

Journaliste

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